DE LA NÉCESSITÉ D'UN NOUVEL IMAGINAIRE.

 

Les images et perceptions erronées déconstruites, la connaissance suffit-elle à nous faire aimer et respecter la nature, la biodiversité ? Si l’on s’en réfère à François Terrasson, la réponse est Non : « On ne préserve que ce pour quoi on éprouve de l’attirance. »[1] L’attirance se situe dans le champ émotionnel. Il semble donc utile voire essentiel de construire d’autres histoires, contes, légendes, bref de déployer un nouvel imaginaire à partir de nos connaissances fraîchement revisitées. Et par là, susciter de nouvelles émotions et adopter des comportements plus respectueux envers la nature.

 

[1] Un combat pour la nature. Pour une écologie de l’homme. François Terrasson. p.142. Ed. Sang de la terre. 2001 

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