À l'âge de 12 ans, j'ai enfin l'objet de mes rêves dans mes mains, un Kodak Instamatic, entièrement automatique mais avec de vrais films, comme les grands... Pas besoin de cellule, cet appareil mystérieux qu'utilisait mon père... plus tard, j'ai acquis mon premier reflex, un Zenit de fabrication russe. Puis un Nikkormat, puis un Pentax. Pendant ces années, j'ai surtout fait des photos souvenirs, famille et paysages.

Le numérique est arrivé quand les balades se sont imposées à moi et que se dévoilaient les couleurs, les formes, les lumières...  tout un nouvel univers s'offrait à mes yeux ébahis et ravis. Actuellement, je travaille avec un Canon Eos 80D.

C'est un nouveau livre que la Nature ouvrait et m'offrait généreusement. Un livre sans fin, inépuisable, fabuleux, un trésor... Revers de la médaille, comme tous les trésors, il est convoité, pillé, détruit et cela uniquement au profit de nos activités humaines. Il y a maintenant urgence à prendre soin de la biodiversité et du climat, à vivre avec elle et non à ses dépens, à reconnaître notre place au sein des espèces, à cesser de s'illusionner  sur notre soi-disant supériorité. 

S'arrêter,  contempler une fleur, un insecte, un paysage, sentir les parfums et les odeurs, écouter les bruissements, les murmures, les craquements, les cris, toucher les arbres, les feuilles, le velouté d'un pétale, goûter les fruits, les champignons... Les expériences sont variées. Personnellement, je suis subjuguée par la beauté de la Nature. Être ébloui par le beau, n'est-ce pas finalement avoir envie de le conserver ?

Les villes avec leurs quartiers aux architectures multiples et leurs habitants ou visiteurs sont aussi d'un grand intérêt. J'y privilégie là la subtilité des noirs et blancs.

 

 

 


                                                  MICHELINE VANDERHOVEN.

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